Pourquoi faire un test de paternité ?
Le test de paternité vise à vérifier les liens biologiques entre deux personnes. Les laboratoires comparent les séquences d’ADN pour établir ou réfuter la parenté. Une telle pratique peut être commandée librement ou suite à une décision de justice.
Les raisons de faire un test de paternité en privé
Un test de paternité permet à un enfant adopté de reconnaître ses parents biologiques. Eh oui, à un moment donné de leur vie, les enfants adoptés ressentent parfois l’envie de rechercher leur famille d’origine.
Avec la comparaison des signatures ADN, un homme qui doute d’être le père d’un enfant peut effectuer des démarches pour effectuer un test de paternité. Ce test peut se faire après la naissance de l’enfant ou pendant la grossesse de la mère. En effet, le sang d’une mère enceinte de plus de 8 semaines contient quelques cellules sanguines venant du bébé. Les laboratoires proposent un test de paternité prénatal non invasif en confrontant l’ADN du père présumé avec celui du fœtus. Le résultat est fiable à 99,9%.
Pour certains parents, le test de paternité est inévitable lorsqu’il y a un soupçon d’échange de bébé à la maternité. C’est assez rare, mais cela arrive.
Un test de paternité est également nécessaire pour faire valoir ses droits à l’héritage de son père.
Quelques situations pour lesquelles le juge ordonne les tests
Même si les résultats sont fiables, les tests de paternité commandés sur des sites comme pro-paternité.com n’ont pas de valeur juridique s’ils sont faits à titre privé. Pour que ce soit le cas, il faut saisir le tribunal d’instance et apporter des preuves matérielles. Des photos d’adultère ou d’autres documents circonstanciés justifient la nécessité de faire un test de paternité. Lorsque le juge estime que cette manipulation est nécessaire, il ordonne de faire le nécessaire auprès d’un laboratoire agréé. Les résultats permettent de trancher sur les affaires d’enfant extraconjugal, de succession et bien d’autres cas rapportés à la Cour. Il est possible de réaliser un test à partir d’une dépouille mortelle, quitte à exhumer un corps enterré depuis des années quand la famille consent. Pour les personnes vivantes, l’accord des concernés est obligatoire avant tout prélèvement.