Santé

Les enjeux du logement pour les seniors dans les années à venir

La population est vieillissante. Aujourd’hui, en France, près d’une personne sur cinq est âgée de plus de 60 ans. Ce chiffre passera à une personne sur trois aux alentours de 2060. Toutefois, le profil des seniors a bien changé, modifiant les enjeux du logement.

Des logements permettant de garder l’autonomie

Les seniors souhaitent garder leur autonomie. La majorité des personnes âgées de 50 à 70 ans recherchent un logement seniors dans lequel ils pourront évoluer en toute autonomie. Dans la mesure du possible, ils souhaitent rester chez eux. S’ils doivent déménager, ils ont une préférence pour un logement ordinaire, mais doté de tous les équipements indispensables pour assurer les gestes du quotidien.

Pour attirer les seniors, les promoteurs doivent leur proposer un logement avec une salle de bain, une cuisine adaptée et un système d’alarme efficace. Des équipements supplémentaires d’aide à l’autonomie, comme les assistants vocaux, les chemins lumineux, sont aussi appréciés.

Des logements pour anticiper les problèmes de santé

Les seniors placent la proximité des infrastructures de santé dans le choix de leur futur logement. La facilité de prise en charge en cas d’accident reste ainsi le premier critère lors du choix du logement.

Une présence humaine constante ou partielle est demandée notamment pour les seniors qui ont perdu leur autonomie. La majorité des seniors souhaitent la présence d’une tierce personne dans leur entourage. La colocation intergénérationnelle devrait davantage se développer dans les années à venir.

Les seniors apprécient les environnements à taille humaine

Les seniors souhaitent s’éloigner de l’effervescence des grandes villes, mais redoutent également l’isolement des campagnes. S’ils doivent vivre dans une structure de services, ils ont une préférence pour les petites structures de moins de 50 logements. Cette attente des seniors est pourtant difficilement réalisable dans les petites villes, pour des raisons économiques. La solution est d’implanter ces résidences de services dans des villes de taille moyenne.

L’alternative à la résidence de services est le logement en copropriété. En effet, les personnes âgées recherchent bien plus qu’une résidence senior. Ils veulent un logement qui combine l’intimité et le collectif. Dans une copropriété, les seniors vivent en communauté, tout en gardant leur indépendance. Il serait intéressant pour les promoteurs de proposer aux seniors des lotissements avec des maisons individuelles plain-pied adaptées au vieillissement.

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