Santé

Santé au travail : la visite de pré-reprise et de reprise

Le salarié contraint d’interrompre son activité professionnelle en raison d’une maladie devra se soumettre à une visite médicale de reprise auprès du médecin du travail en fonction de la durée de son arrêt maladie. Si la durée de l’arrêt de travail dépasse les trois mois, une visite de pré-reprise est recommandée.

Qu’est-ce que la visite de pré-reprise ?

La visite de pré-reprise est assez méconnue des salariés puisqu’elle a pour caractéristique de ne pas être obligatoire. Pourtant, elle peut avoir de l’importance dans la démarche de maintien d’un emploi surtout si la durée de votre arrêt dépasse les trois mois. Elle est même prévue par la loi du travail. Le salarié n’a pas l’obligation d’informer son employeur dans ce cas. Gratuite, cette démarche se fait auprès du médecin du travail à l’initiative du médecin traitant ou du médecin conseil de la sécurité sociale du salarié. Sachez que les employeurs ne peuvent pas en faire la demande. Toutefois, ces derniers peuvent informer les salariés d’une telle visite lorsque la situation se prolonge tout en les invitant à se renseigner auprès du service de santé du travail. Si une reprise semble compliquée à la date prévue, la visite de pré-reprise permet au salarié d’anticiper avec le médecin du travail, la reprise et les difficultés de réinsertion qui pourraient en résulter. Dans l’idéal, cette visite doit avoir lieu dans les 4 à 6 semaines avant la date de reprise du travail prévue.

Quand est-ce que la visite de reprise est obligatoire ?

Dans le cadre d’une simple visite de reprise, le droit du travail précise quand la visite de reprise par la médecine du travail est obligatoire. Après un congé de maternité, après un arrêt maladie professionnel et après un arrêt suite à un accident non professionnel d’au moins 30 jours, cette démarche est nécessaire. La suspension du contrat de travail prend son terme le jour de la visite médicale de reprise. Cette dernière doit être réalisée au plus tard dans les huit jours qui suivent la date de reprise du travail. Le temps et les frais de transport qui ont été engagés par l’employé durant ces visites sont dans ce cas, pris en charge par l’employeur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.