Santé

Accouchement sans péridurale : quelles sont les options ?

La péridurale est une méthode d’accouchement sans douleur utilisant l’anesthésie locale. Cette approche obstétrique épargne les souffrances, mais il serait préférable de s’en passer. Les effets secondaires ainsi que les risques encourus poussent de nombreuses mamans à envisager d’autres alternatives.

Commencer par mieux gérer le stress

Si vous faites partie des courageuses mamans qui préfèrent l’accouchement naturel sans péridurale, vous faites un excellent choix. Il est humainement possible d’endurer la souffrance d’une naissance par voie basse. Pour que la douleur soit supportable, il faut commencer par la gestion du stress de la future maman. Elle peut réduire ses angoisses grâce à des formations de gestion de stress. Sa sage-femme ou son obstétricien peut aussi l’aider à calmer ses angoisses. La future mère a aussi la possibilité de s’inscrire à un cours de yoga pour dames gravides ou à des séances de sophrologie. Elle devrait apprendre à bien maîtriser sa respiration, quelle que soit la difficulté de la délivrance. Les contractions deviennent insupportables dès que le fœtus prend la bonne position. La mère doit l’aider en adoptant une posture adéquate. Certains gestes, mais surtout de l’entraînement permettent de rester au top de sa forme à la date prévue de l’accouchement (DPA).

Discuter d’une méthode d’accouchement sans douleur

L’accouchement sans douleur est un sujet sur lequel les matrones et les médecins se sont penchés depuis des millénaires. C’est la raison pour laquelle, les méthodes sont souvent séculaires. Actuellement, les approches modernes prennent la forme de cours pendant lesquelles la femme entraîne son corps. Il faut gérer la respiration, le stress, mais également les muscles.
D’autres approches alternatives sont proposées aux futures mamans pour gérer la douleur. Ces dernières ont le choix entre sophrologie, acupuncture, hypnose et haptonomie. Il y a également les postures yogis. Dans tous les cas, il faut l’aval de la sage-femme et éventuellement de l’obstétricien. Il serait préférable de demander un avis médical lorsqu’une tierce personne doit toucher le corps du patient.

Impliquer le père de famille dans l’expérience de la maternité

Le futur papa a son rôle à jouer dans le déroulement d’un accouchement sans douleur. Il doit assister aux préparatifs pour savoir ce qui va se passer le jour de la naissance. Il devrait aussi apprendre à gérer ses émotions pour ne pas être un problème en plus. Il ne devrait aucunement perdre ses moyens. Au contraire, son courage est indispensable pour aider sa femme à endurer la dure épreuve d’un accouchement par voie basse et sans anesthésie. Il revient à l’homme de transmettre son calme. Dans certaines situations, il est amené à prendre des initiatives comme masser sa femme ou lui rappeler comment respirer pour supporter les contractions douloureuses. Ces gestes ne découlent pas de l’instinct. Il faut généralement les apprendre en consultant des sites spécialisés comme ici ou en suivant des cours de préparation à l’accouchement. À noter que les cours de préparation à l’accouchement sont pris en charge par la sécurité sociale. Alors, pourquoi s’en priver ?

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