La catégorisation des déchets

Les déchets d’activités de soins se divisent en deux catégories :

• Ceux considérés comme non dangereux : les cartons, emballages, papier essuie-main, draps d’examen
• Ceux classés comme dangereux parce qu’ils présentent un risque chimique, infectieux ou radioactif : il s’agit des DASRI, des déchets de soins à risques infectieux, des déchets de soins à risques chimiques et/ou toxiques

L’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux

Selon le code de la Santé publique, toute personne produisant des déchets est tenue de les éliminer. Le chirurgien-dentiste en fait partie. Il est ainsi tenu de trier les déchets dans son cabinet. Pour ce faire, il doit signer un contrat de collecte des déchets à risque avec un collecteur-transporteur agréé comme ici. Ce contrat fait un rappel sur la réglementation en vigueur, identifie le collecteur-transporteur, rappelle les modalités de conditionnement, de collecte et de traitement, les questions financières, les clauses de résiliation ainsi que la durée du contrat.

Même si le chirurgien-dentiste délègue l’élimination de ses déchets d’activités à un prestataire, il reste tenu de savoir si le collecteur de déchets avec qui il collabore respecte la réglementation. De plus, il doit aussi trier ses déchets selon leur type (coupants, piquants, etc.) et les placer dans les emballages spécifiques agréés. Il doit les conserver jusqu’à la prise en charge et la gestion par le collecteur-transporteur.

De manière générale, si les déchets du chirurgien-dentiste pèsent moins de 5 kg, la collecte de ces derniers se fera tous les trois mois. Pour les déchets pesant entre 5 à 100 kg, la collecte se fait tous les 7 jours contre 3 jours pour les déchets de plus de 100 kg.

Les mobiliers médicaux

Le cabinet médical doit être bien meublé pour accueillir les patients. Pour assurer un examen de qualité, des meubles doivent y être installés, tels que les tables d’examen et les fauteuils. Ils permettent une bonne position pour effectuer les auscultations. Optez plutôt pour les meubles qui peuvent être réglés manuellement et qui se déclinent facilement pour éviter de se tordre ou de se pencher pendant les examens. Il existe aussi des tables électriques qui sont équipées de moteurs électriques.

Le système d’éclairage

Un système d’éclairage adapté assure un confort d’examen pour effectuer convenablement le diagnostic. Une luminosité appropriée est exigée. Pour examiner les zones du corps du patient, le médecin doit regarder et observer à l’œil nu les parties et les éléments visibles. Il a donc besoin d’être éclairé. Il existe deux types d’éclairage, d’un côté, l’éclairage d’ambiance, celui qui donne de la lumière dans la pièce et l’autre côté, l’éclairage ponctuel, celui qui est utilisé pour éclairer la peau du patient.

Les meubles de cabinet

Pour que la pièce ne soit pas vide, d’autres meubles sont conçus pour être mis dans chaque cabinet médical. Les meubles de rangement des dossiers, le marchepied, l’armoire vitrée à pharmacie sans oublier les poubelles. Le tabouret du médecin qui n’est pas à négliger. Il permet de donner une bonne posture pendant le travail. Pivotant, hauteur variable, avec roulette…bref ergonomique, il donne un confort quotidien.

Les équipements supplémentaires

À part les mobiliers et le système d’éclairage, il existe d’autres équipements supplémentaires tels que les matériels de désinfection qui sont un enjeu de taille, aussi bien pour les cliniques que pour les cabinets. Les appareils de diagnostic qui regroupent les instruments d’observation comme le stéthoscope, le tensiomètre, l’otoscope, la pèse personne, etc.

La nécessité d’avoir des équipements de qualité

Du matériel médical de mauvaise qualité a des conséquences graves sur les patients. On peut citer, en exemple, les erreurs de diagnostic. Par ailleurs, les équipements doivent répondre à des normes européennes strictes, en plus de respecter la législation française. Un fournisseur fiable doit être capable de prouver à ses clients que ses équipements sont conformes aux réglementations. À titre d’exemple, si vous allez sur www.avf-biomedical.com, vous découvrez que ce distributeur a obtenu la certification ISO 13485 et la certification ISO 9001. Ces deux normes suffisent à convaincre le public de la qualité du service clientèle et de l’équipement vendu par l’entreprise. Enfin, un matériel de qualité est performant en plus d’être innovant. Par-dessus tout, il est solide et de ce fait, il dure des années. L’établissement n’aura donc pas à le remplacer prématurément à la suite d’une panne irréparable. Cette longue durée de vie génère des économies sur le long terme.

Le respect des délais de livraison et le service après-vente

Tout retard dans la livraison d’un équipement crucial empêche l’équipe médicale de prodiguer des soins aux patients. Par ailleurs, les établissements de santé fonctionnent souvent selon des plannings serrés. Un retard risque donc de perturber son organisation. Or, les modifications de planning sont susceptibles de lui coûter très cher aussi bien en temps qu’en en ressources. Enfin, le service après-vente concerne l’installation, la formation des utilisateurs, les maintenances (entretien et réparation) ainsi que les mises à jour (dans le cas d’un matériel high-tech). Un bon fournisseur doit accepter tous ces points.

Désinfection des matériels

Avant toute chose, il est capital d’immerger les équipements dans un bac de trempage rempli de produits bactéricides. C’est un prétraitement pour faciliter le nettoyage. La désinfection a pour but de détruire les bactéries ou les rendre inactives. Pour effectuer cette étape, il existe quelques méthodes telles que la méthode chimique par immersion et la méthode thermique. La méthode chimique par immersion est surtout employée avec des produits désinfectants ou dans une solution désinfectante comme la bactéricide, le sporicide, le virucide, etc. Pour ce faire, il est impératif de suivre quelques procédures, comme la durée. Pour éliminer les micro-organismes, il faut du temps pour mettre le produit et les bactéries en contact. Il faut aussi respecter la dose, c’est-à-dire la concentration. En outre, la méthode thermique est réalisée à partir des appareils spécifiques tels que les appareils à vapeur d’eau, les lave-bassins. Donc, la désinfection est une opération employée pour éliminer les bactéries et pour traiter les matériaux médicaux réutilisables.

Stérilisation à la vapeur d’eau et chaleur sèche

Elle est utilisée pour tous les équipements médicaux et chirurgicaux. Elle est recommandée pour les matériels utilisés fréquemment comme les matériels en inox, en caoutchouc et en verre. Avec une température élevée, la procédure peut durer au minimum quelques minutes. Pour effectuer ce procédé, un autoclave ou un autocuiseur est nécessaire. La stérilisation par vapeur est donc un procédé de référence au sein d’un établissement ou d’un hôpital. En outre, la stérilisation par chaleur sèche s’utilise avec un four électrique domestique ou un stérilisateur à air chaud. Elle est pratiquée pour stériliser les équipements thermorésistants et non pour les matériels en acier, les compresses, etc. Pour l’effectuer, il faut maintenir une température élevée.

En quoi ça consiste ?

La kinésithérapie est un ensemble de techniques visant à soigner un enfant par des gestes bien précis. Bien que certains de ces gestes soient assez effrayants et que votre bébé pleure pendant la séance, sachez qu’ils ne sont absolument pas douloureux.
Lors d’une séance, le kinésithérapeute va d’abord observer votre enfant et vous interroger sur sa santé en général (antécédents, maladie chronique, etc.). Ensuite, il examinera de plus près votre bébé afin de faire son diagnostic et vous expliquera enfin la méthode la plus adaptée pour le soigner.

Des exemples de techniques de kiné respiratoire pour nourrisson

La décongestion des voies supérieures

Pratiqué en tout début de séance, ce geste permet de dégager la respiration de votre bébé en nettoyant son nez à l’aide d’un sérum physiologique. Le kinésithérapeute appuie au niveau du maxillaire inférieur de l’enfant afin de maintenir sa bouche fermée. Cela provoque une inspiration nasale entraînant les sécrétions vers le pharynx.

Le désencombrement bronchique

Avec une main sur le thorax et l’autre sur l’abdomen du bébé, le kiné exerce des pressions afin d’amener les sécrétions à sortir des poumons et à se déplacer vers la trachée. Le kinésithérapeute effectue cette manœuvre 5 à 10 fois avec un temps de pause afin de faciliter l’expectoration.

La méthode de percussion

Pour cette technique, le kiné tapote doucement le thorax du bébé pour décrocher les sécrétions. Ce sont des gestes assez faciles que vous pouvez même reproduire chez vous, le kiné peut vous montrer comment faire. C’est également la technique qui semble la plus relaxante pour les enfants, ce qui en fait leur préféré.

Mais pour les professionnels de la santé, il est tout aussi important d’avoir une expertise solide dans la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie virale. C’est là que des formations dispensées par des organismes tels que formation sante sexuelle.fr peuvent jouer un rôle clé.

Ces formations permettent aux professionnels de développer leurs compétences pour offrir des soins de qualité adaptés à chaque patient. Dans cet article, nous explorerons le fonctionnement et les effets secondaires liés au vaccin VHA, les complications associées à cette maladie et comment les professionnels de la santé peuvent bénéficier de formations pour améliorer leur expertise dans la prise en charge des patients atteints de VHA.

Les personnes à risque de contracter le VHA : qui sont-elles ?

Les personnes les plus à risque de contracter le VHA comprennent :

• celles qui voyagent dans des zones où la maladie est endémique,
• celles qui ont des contacts étroits avec des personnes infectées, telles que les travailleurs de la santé,
• les personnes qui utilisent des drogues injectables,
• et les personnes qui ont des relations sexuelles avec des partenaires infectés.

Les personnes atteintes de maladies hépatiques chroniques, telles que l’hépatite B ou C, sont également considérées comme étant à risque élevé.

Comment fonctionne le vaccin VHA et quels sont ses effets secondaires ?

Le vaccin contre le VHA est administré en deux doses, généralement à six mois d’intervalle. Ce vaccin permet de prévenir l’infection par le VHA, avec une efficacité de plus de 90% après la deuxième dose. Les effets secondaires sont généralement mineurs et comprennent une douleur au site d’injection, une légère fièvre et des maux de tête.

Les complications graves de l’infection par le VHA

Pour les personnes à risque, le vaccin est particulièrement important car l’infection par le VHA peut être très grave.

Les personnes atteintes de maladies hépatiques chroniques sont particulièrement vulnérables aux complications de l’infection par le VHA, qui peuvent inclure une inflammation du foie, une cirrhose et un cancer du foie.

Celles ou ceux atteintes par des maladies hépatiques chroniques peuvent également être plus susceptibles de contracter l’infection par le VHA, car leur système immunitaire peut être affaibli.

Les personnes qui doivent êtres vaccinées contre le VHA

Les personnes qui voyagent dans des zones où le VHA est endémique doivent également être vaccinées contre le VHA, car le risque d’infection est plus élevé dans ces régions.

Le vaccin peut aider à prévenir l’infection et peut fournir une protection supplémentaire pour les personnes qui voyagent dans ces zones.

Enfin, les personnes qui ont des contacts étroits avec des personnes infectées par le VHA, telles que les travailleurs de la santé, les travailleurs de garde d’enfants et les membres de la famille, doivent également être vaccinées contre le VHA. Cela peut aider à prévenir la propagation de la maladie et protéger ces personnes contre l’infection.

Comment les professionnels de la santé peuvent bénéficier de formations ?

Les professionnels de la santé peuvent bénéficier de formations dispensées par des organismes  pour développer leurs compétences et leur expertise dans la prise en charge des personnes atteintes du VHA.

Ces formations couvrent divers sujets tels que la prévention, le diagnostic, la prise en charge, le traitement et le suivi de la maladie. Les professionnels peuvent également apprendre comment communiquer efficacement avec les patients atteints de VHA, afin de mieux les accompagner tout au long de leur traitement.

Elles offrent également des mises à jour sur les dernières recherches et les nouvelles pratiques dans la prise en charge de la maladie, ce qui permet aux professionnels de santé de rester à jour dans leur domaine d’expertise. Enfin, ces formations permettent également de mieux comprendre les enjeux et les défis associés à la prise en charge des patients atteints de VHA, afin d’adapter les soins aux besoins de chaque patient.

Centre d’épilation au laser : matériel adapté

L’épilation au laser est connue pour être une méthode redoutablement efficace. D’ailleurs, beaucoup de femmes en sont convaincues. Il vise à détruire à long terme le follicule pileux qui est la base constituante du poil. Dans ce cas, cette technique particulière nécessite un matériel spécial et adapté. Il est à savoir que les appareils lasers, dits médicaux tel que les lasers de classe IV sont uniquement vendus à des professionnels de la médecine.

Conçues suivant les normes d’hygiène et de sécurité, ces machines sont performantes et dotées de fonctionnalités garantissant une épilation efficace et confortable. Elles permettent d’épiler tous types et toutes couleurs de peau sans effet secondaire. Ces dispositifs offrent aussi des bons résultats rapidement.

Épilation au laser réalisée par des médecins

Dans un centre d’épilation au laser, vous êtes pris en main par un médecin dermatologue ou esthétique. Il conseille et explique le déroulement du traitement. Avant l’intervention, une consultation est effectuée. Cette courte entrevue a pour but de déterminer le type de peau du patient, d’établir un soin adapté tout en s’assurant que la personne ne présente pas de contre-indication à l’épilation au laser. En suite, le médecin configure et fait les dernières vérifications des fonctionnalités de l’appareil laser sans omettre les protocoles de soins garantissant un résultat parfait.

Centre spécialisé d’épilation : garantie de la sécurité et de l’hygiène

Comme toute intervention médicale, la sécurité et l’hygiène ont une place très importante. L’épilation laser est également régie par ces règles que l’on retrouve généralement dans un centre médical. Pour respecter ces normes et garantir une prestation de qualité, les médecins n’oublient pas de suivre les protocoles médicaux : consultation, conseil et suivi. Pour trouver un centre spécialisé, ouvrez ce lien https://www.traitement-laser-medical.com/. A part le traitement, le praticien n’omet pas de donner les précautions après la séance pour la sécurité et le bien-être de son patient.

Épilation au laser plutôt qu’avec la lumière pulsée

Certaines personnes confondent l’épilation au laser et la lumière pulsée (IPL) car elles émettent une énergie capable de détruite le bulbe du poil, elles empêchent ainsi la repousse des poils. Par rapport à l’épilation au laser, celle de la lumière pulsée est moins chère, moins ciblée et plus douloureuse. De plus, le résultat ne dure pas très longtemps. Ainsi, elle revient plus cher.

Le laser quant à lui est plus puissant. Le bulbe du poil explose par l’action de l’énergie que l’appareil laser envoie, ce qui assure une épilation définitive. Le laser en plus d’être bien précis, ciblé et moins douloureux convient à tous types de peaux. En effet, certaines machines destinées à l’épilation laser peuvent refroidir la peau traitée permettant ainsi une diminution de la sensibilité.

Préparation de la peau avant un peeling

Une consultation est nécessaire pour évaluer la demande et donner au patient les informations dont il a besoin pour choisir le type de peeling. En effet, il doit savoir quelle tâche peut être traitée par cette intervention. Pour les peelings superficiels et moyens, il est nécessaire de préparer et entretenir la peau afin d’obtenir un résultat durable. Cette étape se fait 3 à 4 semaines avant la séance de peeling superficiel.

Elle consiste à appliquer quotidiennement, à l’aide d’une compresse ou un pinceau une crème. Celle-ci est choisie par le dermatologue en fonction de la sensibilité de la peau du patient. Il peut utiliser de la vitamine A acide avec le rétinol, l’acide glycolique ou le beta-acides de fruits selon les paramètres à améliorer sur l’épiderme. Pour un peeling du visage, demandez à votre dermatologue la préparation adéquate. N’oubliez pas que la préparation permet une meilleure pénétration de la solution de peeling. Durant cette période, il faut protéger votre peau du soleil. En effet, le peeling ne peut se faire sur une peau bronzée.

La séance de peeling chez le médecin

Il existe 3 types de peelings : superficiel, moyen et profond. Ils se distinguent par leur degré de pénétration et l’action du produit appliqué sur la peau.

Le peeling superficiel

Le peeling superficiel est le plus connu et le plus utilisé en dermatologie. Il a pour but d’éliminer les cellules mortes de la couche basale de l’épiderme. Après une préparation de 3 semaines et nettoyage de la peau, le médecin protège les zones sensibles et peut enfin appliquer l’acide glycolique, qui est un acide de fruit ou l’acide trichloracétique, un dérivé de l’acide de vinaigre.

Suite à cela, le patient ressentira des picotements plus ou moins intenses. La concentration du produit utilisée est choisie en fonction de la sensibilité et de l’épaisseur de votre peau. La séance de peeling dure quelques minutes mais l’expérience peut aller de 3 à 5 soins, espacés chacun d’une semaine à un mois suivant l’état de la peau et les paramètres à améliorer.

Le peeling moyen

Le peeling moyen ou peeling TCA agit également sur le niveau superficiel de l’épiderme. Il est indiqué pour améliorer le teint, atténuer les ridules superficielles et diminuer les taches brunes comme le peeling superficiel. Si ce dernier ne donne pas le résultat cherché, ce type de peeling est utilisé en seconde intention.

Mais en général, il est conseillé pour les peaux moins jeunes. Le médecin emploie surtout de l’acide trichloracétique dilué de 30 à 50 % pour ce procédé. L’application de la solution se fait à l’aide d’une compresse ou un coton tige. Une séance suffit à avoir une peau éclatante et débarrasser des taches. Ce traitement entraîne une rougeur, un gonflement et une desquamation de la peau. Sans risques, ceux-ci disparaîtront pour une peau lisse, jeune et sans imperfections.

Le peeling profond

Le peeling profond ou peeling au phénol est rarement prescrit. Comme il s’attaque aux couches profondes de la peau, ce procédé est surtout réservé aux patients ayant des rides et des cicatrices creuses. Après application de la solution, la peau gonfle. Il y a aussi une sensation de brûlure contrôlée et de blanchiment de la peau mais le résultat est permanent et spectaculaire. Ce traitement rajeunit visiblement la peau. Sa fréquence de pratique n’est donc pas aussi fréquente que les autres types de peelings.

Qu’est donc le scanner ?

D’une table d’examen, nommée aussi couchette, qui glisse dans un anneau. Le patient qui a besoin d’un scanner s’allonge donc sur cette table et la partie à examiner doit se trouver dans l’anneau à l’intérieur duquel tourne un émetteur à rayons X. C’est là la différence avec une IRM où le patient est entièrement enfermé dans l’appareil. Et à chaque tour, une image de la zone à examiner est prise. Et en fait, ce sont dans les centaines de coupes que le scanner réalise sur cette partie. C’est une succession d’images qui est ainsi prises. Ensuite, ces images ou plus précisément, ces coupes sont visualisées sur un écran d’ordinateur. Et toutes ensemble, ces coupes forment une image en 3 dimensions. L’examen proprement dit se fait par un manipulateur de radiologie mais sous la responsabilité d’un médecin radiologue.

Ce qui se passe avant l’examen par scanner

En fait, il faut prendre rendez-vous pour effectuer un scanner. Et en se rendant à celui-ci, il faut emmener avec soi la lettre du médecin qui demande cet examen, de même que des documents administratifs tels que la carte vitale, une pièce d’identité, des papiers de prise en charge et de mutuelle. Il est aussi indispensable d’apporter ses documents radiologiques et les résultats d’autres examens, le cas échéant. Et si le patient est un ressortissant de l’Union européenne, il doit venir muni de sa carte européenne de santé Il peut arriver que l’on demande à un patient une prise de sang dans le but de vérifier que ses reins fonctionnent correctement. Souvent, on demande aussi à un patient de boire un produit de contraste pour examiner plus facilement l’intestin ou on lui injecte ce produit.

A quoi sert le scanner ?

Le scanner permet des précisions que l’on ne peut obtenir clairement avec d’autres techniques d’imagerie médicale. Il est donc plus facile de détecter des anomalies avec un scanner, rechercher et localiser avec exactitude une tumeur dans un organe. Grâce au scanner également, il est possible de rechercher une infection ou une hémorragie interne. En cas de cancer, il est même possible d’en voir les caractéristiques au scanner. Etant donné qu’il permet de localiser précisément un organe d’un autre, c’est l’appareil idéal pour guider un éventuel prélèvements percutanés tels que les biopsies ou les ponctions. Dans le cadre d’une vérification de l’efficacité d’un traitement ou la surveillance d’une anomalie, le scanner s’avère bien précieux. En fait, le scanner a plusieurs fonctions, mais en règle générale, son utilisation vient en complément d’autres examens radiologiques. Le produit de contraste injecté permet en fait de visualiser les vaisseaux ou les anomalies.

Qu’est-ce que l’oxygénothérapie ?

À ce jour, l’oxygénothérapie reste le traitement le plus adéquat contre l’hypoxie ou la détresse respiratoire. Elle consiste à enrichir la teneur en gaz vital O2 dans l’air que le patient va aspirer. La proportion passe de 21 % à pratiquement 100 %. Le débit atteint généralement 9 litres par minute. Cela devient possible grâce à une bouteille d’oxygène liquide ou bien une technologie de concentration. Cette thérapie peut être proposée de manière ponctuelle ou sur le long terme. Dans ce second cas, les patients doivent disposer de l’équipement nécessaire à domicile. Des modèles portables sont même développés pour lui permettre de déambuler en toute aisance. Ce serait tout de même préférable de prendre beaucoup de précautions pour ne pas s’exposer au risque d’explosion. L’Oxygène est hautement inflammable.

Dans quel cas recourir à ce traitement médical ?

L’oxygénothérapie a déjà sauvé bien de vies bien avant l’apparition du covid-19. Actuellement, elle sert principalement à traiter la forme grave de ce syndrome respiratoire aiguë (SRAS). Cela dit, d’autres maladies sont aussi prises en charge avec un apport supplémentaire en oxygène. Les médecins ont notamment recours aux concentrateurs en cas de dyspnée ou d’état de mal asthmatique. Parfois, le manque d’O2 ne se manifeste même pas par un essoufflement. Les céphalées et la perte de conscience indiquent que l’organisme n’est pas suffisamment approvisionné. La carence se traduit également par la cyanose. Les ongles prennent une coloration violacée. Certains patients développent des œdèmes en cas d’hypoxie dès que la saturation en O2 descend en dessous de la normale. Les extrémités telles que les lèvres ou les oreilles deviennent bleuâtres.